LE VIELLISSEMENT

LE VIELLISSEMENT

Nous sommes là parce que nous nous interrogeons sur nous, comment serons nous, dans cette phase du vieillissement qui nous attend ou qui est déjà là .

Nous sommes là pour trouver des idées, nous rassurer aussi, pour être capables de « bien vieillir » comme on dit, sans trop d'inconvénients, et de préférence dans un environnement chaleureux.

VIELLIR c'est aller à petits pas , ou à grands pas, selon l'âge, et surtout selon l'état dans lequel on est , vers une phase redoutée
- parce que inconnue, incertaine, imprévisible, si on est encore en forme,
ou bien trop connue parce que nous avons une maladie ou un handicap qui risque de s'accentuer ,
parce qu'aussi, nous avons peur de ne pas être à la hauteur de la difficulté si difficulté il ya.
Cette phase, de plus, débouche sur la mort, cette inconnue qui est notre dernière échéance.

Or nous rêvons de réussir notre vieillesse et pourquoi pas aussi, de réussir notre mort !

Si c'est notre projet, il nous faut rester acteurs de ce qui nous arrive, et nous préparer à ces changements ou ces épreuves, choisir notre mode de vie pour être dans un confort physique et moral, oser changer pour être encore fiers de nous.

Dans notre imaginaire, nous acceptons l'idée d'un possible rétrécissement de l'envergure de notre vie actuelle, de son rythme.
Mais nous ne voulons pas un arrêt de tout ce qui fait qu'on aime vivre !

Or il y a un point que nous ne connaissons pas : c'est notre aptitude à accepter justement un arrêt imposé d'une liberté de mouvement, ou une contrainte nouvelle comme un traitement médical qui prend beaucoup de place, une douleur nouvelle etc
Le rétrécissement de notre vie est là !

Ceux qui l'ont déjà vécu le savent: Notre adaptabilité est considérable !
En effet, en tant qu'humains, nous « acceptons » une nouvelle donnée incontournable, et même avec philosophie ! Nous l'intégrons dans notre logiciel de vie, sans état d'âme, nous en tenons compte et nous repartons avec cette composante nouvelle, tout comme le font les animaux !
C'est la pulsion de vie : un lézard à qui on a coupé la queue se sauve, ou l'insecte blessé qui continue sa tâche.



Être en projet pour une qualité de vie dans cette phase du vieillissement, c'est plus facile quand on est encore en couple, ou quand on vit avec des proches, que quand on est seul.

La solitude, fréquente à nos âges, et de nos jours, ne facilite pas les choses.

Il faut savoir qu'elle n'est pas « naturelle » .
En effet l'homme est fait pour vivre en groupe, en tribus.
La famille est devenue satellisée et les grandes familles multi-générationnelles d'autrefois n'existent plus, malheureusement , et ce, pour les enfants comme pour les grands parents !
Les villages ont perdu leur convivialité naturelle depuis l'arrivée de la télévision et le « chacun chez soi » tant développé qui fait qu'on se sent intrusif quand on sonne chez un voisin  !

Or, depuis notre naissance, nous redoutons d'être « abandonnés » , seuls, sans la protection vitale maternelle.
La solitude conjoncturelle, quel que soit l'âge, est souvent mal vécue car elle réactualise cette angoisse initiale, archaïque, de l'abandon maternel.
Et quand on n'est « pas bien » dans son mode de vie, on est moins armé pour faire face aux difficultés, on est plus difficilement en projet de vie .....

Si on est dans ce cas, que notre mode de vie ne nous convient pas, surtout à cette phase de la vie, alors il faut changer de modèle ; C'est à dire se lancer dans l'aventure du changement  :
Non pas chercher un nouveau conjoint ! Non !
Mais se renseigner sur les nouveaux modes d'habitat, plus collectifs, plus solidaires, plus partageurs.
Pourquoi ne pas cohabiter dans une grande maison ? (cocon3s)
Ou se brancher sur un projet municipal de béguinage ?
L'important c'est de prendre sa vie en mains, de rester acteurs de sa vie !

Christiane Baumelle

bonjour Christiane, bonjour tout le monde

Très beau texte qui correspond tout à fait à mon intime conviction. Je ne conçois pas ma vie future autrement.

Le côté économique joue, mais le côté humain est primordial..En attendant, j'apprends à lâcher prise.. à ne plus me laisser envahir par les objets.. (il faudra bien s'en détacher..) si je veux partir plus loin en France..

je vous lis.. Je me prépare.. (d'ici 3 à 4 ans)..

Bonne journée
véronique

Bonjour à tous les lecteurs(trices) du site
Depuis de longues années,je scrute tous les messages du Forum et celà appelle des réflexions de ma part.En effet,si beaucoup de demandes ,très diverses,s'expriment au travers de ces messages,je suis très perplexe devant le peu de concrétisations de ces désirs ou,alors,il n'y a pas de retour au Forum pour faire savoir la réussite de ces contacts?
Très récemment,puisque je suis tjrs en recherche de 2 colocataires,j'ai eu des visites qui semblaient très positives mais...au moment de sauter le pas,grande est la réticence sur différents domaines:partager l'espace,abandonner qqs meubles,peur de ne pas s'entendre et d'aliéner sa liberté...comme si on voulait vivre en coloc mais de la même façon qu'auparavant!!
Savoir se dépouiller,un peu!!,oser construire qc de nouveau,pas tjrs dans l'air du temps,certes celà demande de l'audace et c'est un pari sur l'avenir.Les personnes que je reçois sont des dames seules,avec de petites retraites en général,et qui voudraient ne pas consacrer celle-ci entièrement à payer leur loyer...Alors,la solution n'est-elle pas dans le partage,afin de pouvoir vivre mieux avec un peu plus de moyens financiers?
Je reçois ce mercredi plusieurs personnes(à vrai dire des dames) que je mets en contact direct lors de la visite de mon appartement,espérant que l'osmose se réalise!!Mais j'y crois et ne désespère pas,quitte à faire moi-même un effort financier pour arriver à réaliser mon rêve de faire de cette maison familiale un Cocon,sur un modèle un peu différent peut-être mais avec le même esprit de partage et convivialité.
Voilà l'analyse que je fais et espère que le Forum aura un peu plus d'activité,car je le trouve un peu...atone en ce moment!!!
Avec mes amicales salutations
AM70