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QU'EST CE QU'ON PERD ? QU'EST CE QU'ON GAGNE ? A SE METTRE EN COHABITATION ??
COCON3S :: Concept COCON3S – Dispositif - Mode d'emploi - :: 2 choix possibles : COHABITER en communauté ou en semi-communauté
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QU'EST CE QU'ON PERD ? QU'EST CE QU'ON GAGNE ? A SE METTRE EN COHABITATION ??
Pour chacun c'est la question qui taraude quand on décide de se lancer et d'abandonner son mode de vie habituel.
On peut vouloir fuir la solitude relationnellement asséchante mais , changer de vie sans savoir ce que la nouvelle va être, est aussi inquiétant.
Le relationnel conflictuel on n'en veut pas.
Le relationnel idyllique ! Existe-t-il ? Quand on est amoureux et d'accord sur tout, oui ! Il existe un certain temps en tous cas !
Cela on connait. Et on en a toujours la nostalgie de cette euphorie quotidienne, ce plaisir de se retrouver et de construire une vie quotidienne harmonieuse.
La vie en groupe est, elle aussi, attirante, car elle est très vivante et peut être pleine d'épisodes et de formes inconnues.
A un âge certain, les choses "vivantes" sont plus à rechercher qu'à fuir !
De quoi a- t-on peur ?
De ce qu'on ne connaît pas, de ce qui est trop loin de nous, de ce que nous sommes habituellement, de ce qu'on aime voir, faire, écouter, etc.
Nos habitudes nous semblent plus importantes qu'elles ne le sont en réalité. Elles ont d'ailleurs un rôle très rassurant qui meuble notre vie quotidienne solitaire dans laquelle nous ne sommes pas si mal !! Faire ce qu'on veut quand on veut , voir qui on veut, on le réclame depuis l'adolescence ! Et maintenant on l'a à foison cette liberté d'action qui nous est si chère et que nous pensons vitale !
Et si on lorgne vers la cohabitation c'est bien qu'elle ne donne pas totalement satisfaction, qu'elle ne remplit pas tous les interstices , et ne répond pas à toutes nos insatisfactions, nos besoins !
En effet , n'oublions pas que quand nous étions enfants, nos besoins initiaux vitaux étaient assurés par notre mère , et que ce besoin (de la mère archaïque) ne nous a pas quitté et sera encore là à notre mort. Cet être protecteur qui nous fournissait attention, besoins essentiels, nous manquera toujours, surtout si nous sommes seuls. Ainsi nombre de veufs ou veuves, qu'ils aient été bien ou mal accompagnés, sont perdus après le deuil du conjoint ! J'ai été frappée d'entendre , en EHPAD ou à l'hôpital, des patients très âgés appeler leur mère compulsivement pour qu'elle les sauve, qu'elle les aide; Les soignants en ont l'habitude.
Ceci pour dire que être seul n'est pas dans l'ordre des choses pour un humain. On est fait pour vivre en tribu ! D'ailleurs, quels bon souvenirs que nos tribus d'amis en vacances !!
Il vaut mieux avoir à gérer des questions ou situations préoccupantes à plusieurs que rester seul devant sa soupe !
Et puis on progresse jusqu'à la mort, sauf si Halzeimer s'en mêle !
Donc posez vous les bonnes questions ! et sautez le pas !
On a à gagner d'inventer notre vie au jour le jour , de découvrir d'autres personnalités différentes de celles aux quelles on est habitué , car on s'entoure toujours du même type de personnes et on ne se mélange pas beaucoup socialement d'habitude.
Faisons nous confiance pour être en capacité de s'arranger avec d'autres caractères, d'autres goûts culturels ou autres, qu'on peut contourner sans les repousser, sans vexer ni se moquer ..... Des choses intéressantes à expérimenter !
Alors Vous y allez ?
On peut vouloir fuir la solitude relationnellement asséchante mais , changer de vie sans savoir ce que la nouvelle va être, est aussi inquiétant.
Le relationnel conflictuel on n'en veut pas.
Le relationnel idyllique ! Existe-t-il ? Quand on est amoureux et d'accord sur tout, oui ! Il existe un certain temps en tous cas !
Cela on connait. Et on en a toujours la nostalgie de cette euphorie quotidienne, ce plaisir de se retrouver et de construire une vie quotidienne harmonieuse.
La vie en groupe est, elle aussi, attirante, car elle est très vivante et peut être pleine d'épisodes et de formes inconnues.
A un âge certain, les choses "vivantes" sont plus à rechercher qu'à fuir !
De quoi a- t-on peur ?
De ce qu'on ne connaît pas, de ce qui est trop loin de nous, de ce que nous sommes habituellement, de ce qu'on aime voir, faire, écouter, etc.
Nos habitudes nous semblent plus importantes qu'elles ne le sont en réalité. Elles ont d'ailleurs un rôle très rassurant qui meuble notre vie quotidienne solitaire dans laquelle nous ne sommes pas si mal !! Faire ce qu'on veut quand on veut , voir qui on veut, on le réclame depuis l'adolescence ! Et maintenant on l'a à foison cette liberté d'action qui nous est si chère et que nous pensons vitale !
Et si on lorgne vers la cohabitation c'est bien qu'elle ne donne pas totalement satisfaction, qu'elle ne remplit pas tous les interstices , et ne répond pas à toutes nos insatisfactions, nos besoins !
En effet , n'oublions pas que quand nous étions enfants, nos besoins initiaux vitaux étaient assurés par notre mère , et que ce besoin (de la mère archaïque) ne nous a pas quitté et sera encore là à notre mort. Cet être protecteur qui nous fournissait attention, besoins essentiels, nous manquera toujours, surtout si nous sommes seuls. Ainsi nombre de veufs ou veuves, qu'ils aient été bien ou mal accompagnés, sont perdus après le deuil du conjoint ! J'ai été frappée d'entendre , en EHPAD ou à l'hôpital, des patients très âgés appeler leur mère compulsivement pour qu'elle les sauve, qu'elle les aide; Les soignants en ont l'habitude.
Ceci pour dire que être seul n'est pas dans l'ordre des choses pour un humain. On est fait pour vivre en tribu ! D'ailleurs, quels bon souvenirs que nos tribus d'amis en vacances !!
Il vaut mieux avoir à gérer des questions ou situations préoccupantes à plusieurs que rester seul devant sa soupe !
Et puis on progresse jusqu'à la mort, sauf si Halzeimer s'en mêle !
Donc posez vous les bonnes questions ! et sautez le pas !
On a à gagner d'inventer notre vie au jour le jour , de découvrir d'autres personnalités différentes de celles aux quelles on est habitué , car on s'entoure toujours du même type de personnes et on ne se mélange pas beaucoup socialement d'habitude.
Faisons nous confiance pour être en capacité de s'arranger avec d'autres caractères, d'autres goûts culturels ou autres, qu'on peut contourner sans les repousser, sans vexer ni se moquer ..... Des choses intéressantes à expérimenter !
Alors Vous y allez ?
C'EST LA QUADRATURE DU CERCLE !
Souhaiter rompre sa solitude mais n'être pas prêt à faire des concessions, à accepter des différences, à changer de point de vue, .....etc
En avoir peur c'est une chose, assez normale, le changement est important !
Il faut beaucoup en parler dans le futur groupe de vie.
Mais, plus on vit seul longtemps, moins on développe d'aptitude à communiquer, voire on perd celles qu'on avait !
Combien de vieux deviennent irascibles , critiques, négatifs, jamais contents .....etc ?
Combien ne savent plus donner d'eux-mêmes et sont centrés exclusivement sur eux ?
Donc il ne faut pas attendre trop longtemps pour vivre avec "d'autres". Et "d'autres" c'est plus facile que un ou une autre !
Vivre à plusieurs ne vous empêche pas de connaitre de nouvelles personnes en dehors du collectif.
Je parle de collectif car le nombre de cohabitants est important.
2 c'est à exclure , vous n'êtes pas en couple !
3 c'est aussi difficile car il y en a un souvent exclu
4 à 6 et plus, c'est bien. le relationnel se répartit plus facilement et plus légèrement.
On n'est pas obligé d'avoir les mêmes atomes crochus avec tous les membres, mais le groupe de vie devient une entité bien réelle qui se réunit, débat et décide ensemble, écoute les avis qui peuvent diverger. C'est vivant.
C'est aussi un soutien et une garantie pour chacun qu'il est entouré.
En fait on redessine une fratrie, ou une tribu, avec ses forces et ses faiblesses et son humanité.
Avec ses caractères forts et ceux qui suivent ou ceux qui se rebellent.
On finit par bien se connaître et prévoir les réactions des uns et des autres.
Alors soit on ne provoque pas et on ménage l'ambiance générale, ce qui est conseillé !
Soit on règle des comptes insatiables et là il vaut mieux changer de crèmerie ! sinon on se fait éjecter car on n'a pas préservé le groupe qui n'est pas là dans un but thérapeutique ! Il est bon d'avoir prévu ce type de situation répétitive dans la charte de fonctionnement ou dans le règlement intérieur .
Les personnalités des uns et des autres ont beaucoup d'importance et conditionnent le bon fonctionnement du groupe. Là c'est la chance qui détermine la richesse ou la pauvreté relationnelle du groupe. Soit il vous fait humainement progresser, soit vous perdez votre temps en combats inutiles.
L'intergénérationnel est souvent souhaité avant la composition du groupe.
Moi je dis qu'à 20, à 30, ou à 40 ans, on n'a pas envie de vivre avec des gens de l'âge de ses parents ou grands parents !
Les discussions peuvent être intéressantes, mais on a de telles divergences de préoccupations que c'est difficile d'imaginer du long terme avec de telles distances dans les aspirations de la vie.
On retombe aussi dans le danger de prendre en charge des membres qui ne peuvent plus assurer ou leur survie ou leur avenir ....... Ce peut être généreux pourquoi pas, mais sur du long terme c'est risqué pour l'ambiance générale, en tous cas c'est une situation supplémentaire à gérer .
Et des situations à gérer il y en aura déjà beaucoup dans une cohabitation d'âges voisins !!
Tout cela est difficile mais pas insurmontable.
La vie en couple l'était aussi ! Mais l'amour colmatait tout ou nous le faisait croire !
Donc ça n'est pas pire maintenant ! Lancez vous !
En avoir peur c'est une chose, assez normale, le changement est important !
Il faut beaucoup en parler dans le futur groupe de vie.
Mais, plus on vit seul longtemps, moins on développe d'aptitude à communiquer, voire on perd celles qu'on avait !
Combien de vieux deviennent irascibles , critiques, négatifs, jamais contents .....etc ?
Combien ne savent plus donner d'eux-mêmes et sont centrés exclusivement sur eux ?
Donc il ne faut pas attendre trop longtemps pour vivre avec "d'autres". Et "d'autres" c'est plus facile que un ou une autre !
Vivre à plusieurs ne vous empêche pas de connaitre de nouvelles personnes en dehors du collectif.
Je parle de collectif car le nombre de cohabitants est important.
2 c'est à exclure , vous n'êtes pas en couple !
3 c'est aussi difficile car il y en a un souvent exclu
4 à 6 et plus, c'est bien. le relationnel se répartit plus facilement et plus légèrement.
On n'est pas obligé d'avoir les mêmes atomes crochus avec tous les membres, mais le groupe de vie devient une entité bien réelle qui se réunit, débat et décide ensemble, écoute les avis qui peuvent diverger. C'est vivant.
C'est aussi un soutien et une garantie pour chacun qu'il est entouré.
En fait on redessine une fratrie, ou une tribu, avec ses forces et ses faiblesses et son humanité.
Avec ses caractères forts et ceux qui suivent ou ceux qui se rebellent.
On finit par bien se connaître et prévoir les réactions des uns et des autres.
Alors soit on ne provoque pas et on ménage l'ambiance générale, ce qui est conseillé !
Soit on règle des comptes insatiables et là il vaut mieux changer de crèmerie ! sinon on se fait éjecter car on n'a pas préservé le groupe qui n'est pas là dans un but thérapeutique ! Il est bon d'avoir prévu ce type de situation répétitive dans la charte de fonctionnement ou dans le règlement intérieur .
Les personnalités des uns et des autres ont beaucoup d'importance et conditionnent le bon fonctionnement du groupe. Là c'est la chance qui détermine la richesse ou la pauvreté relationnelle du groupe. Soit il vous fait humainement progresser, soit vous perdez votre temps en combats inutiles.
L'intergénérationnel est souvent souhaité avant la composition du groupe.
Moi je dis qu'à 20, à 30, ou à 40 ans, on n'a pas envie de vivre avec des gens de l'âge de ses parents ou grands parents !
Les discussions peuvent être intéressantes, mais on a de telles divergences de préoccupations que c'est difficile d'imaginer du long terme avec de telles distances dans les aspirations de la vie.
On retombe aussi dans le danger de prendre en charge des membres qui ne peuvent plus assurer ou leur survie ou leur avenir ....... Ce peut être généreux pourquoi pas, mais sur du long terme c'est risqué pour l'ambiance générale, en tous cas c'est une situation supplémentaire à gérer .
Et des situations à gérer il y en aura déjà beaucoup dans une cohabitation d'âges voisins !!
Tout cela est difficile mais pas insurmontable.
La vie en couple l'était aussi ! Mais l'amour colmatait tout ou nous le faisait croire !
Donc ça n'est pas pire maintenant ! Lancez vous !
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