LE FUTUR HABITAT COCON3S DE LUNEVILLE A STRASBOURG SE STRUCTURE

Le groupe des futurs habitants du COCON3S de Luneville qui va être construit par HDI ( un bailleur social)  est en pleine constitution. 
L'Association des habitants est en train de se constituer.
 
Des réunions constructives régulières ont déjà commencé,  qui n'oublient pas le partage amical, affectif  et festif,  histoire  de prendre de bonnes habitudes de vie presque commune !

Le petit immeuble de 10 appartements sera très réussi dans un éco-quartier de Strasbourg proche des arrêts de trams et bus.  
Le groupe recherche d'autres habitants potentiels intéressés par ce partage convivial et ce projet de vie à construire en commun.

Si vous êtes intéressés, ne manquez pas de vous manifester sur ce forum et nous vous donnerons les contacts et les modalités administratives nécessaires. Le bailleur social étudie les dossiers et accepte des postulants qui ne relèvent pas totalement des conditions sociales habituelles compte tenu de l'importance du projet innovant de cohabitation solidaire de seniors.
   
Dépêchez vous !!
Christiane

Bonjour à tous
Nous sommes un groupe de seniors et nous avons envie de vivre une expérience d’habitat participatif. Ce projet de vie à plusieurs, convivial, sécurisant et solidaire nous permettra d’éviter un mode de vie solitaire mal vécu, de ne pas attendre, seul, la vieillesse et ses problèmes. Ce concept CoconSolidaireSeniorSolos "Cocon 3S" de Christiane Baumelle apporte une réponse pertinente au « bien vieillir chez soi »

Nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement de notre site. Les travaux de l’immeuble débuteront en octobre. Il y aura 3 étages, avec 10 grands studios privatifs et un étage commun. Le groupe sera composé de 10 seniors, de plus de 60 ans et retraités. Il reste des places disponibles, n’hésitez pas à nous contacter. Les pot’agés Apart’Agé Strasbourg,

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Notre adresse mail :collectifluneville@sans-nuage.fr

Aujourd’hui, réunion du groupe des futurs co-habitants.
L’un des membres a décidé de « bouder » en privant le groupe de sa présence. Il n’accepte pas ce que lui renvoie le groupe sur « son attitude d’autorité critique et pas souvent satisfaite des autres ».


Dans un groupe, les caractères, les passés professionnels, les compétences, les facilités, les difficultés, les habitudes, sont différents. Mais ils ne sont pas immuables.
Quand un groupe fonctionne depuis longtemps c’est qu’il s’est déjà arrangé avec les fonctionnements différents des uns et des autres. Il sait qui aime faire ça, qui sait faire ça, qui veut faire ça,... alors il le laisse le faire, et il peut en devenir le responsable .


Mais là , à Strasbourg, on en n’est pas encore là. On est en plein rodage avec, en plus, un groupe incomplet et pas du tout stabilisé.
Chacun avance ses pions avec prudence. Donc on ne peut pas demander que tout roule bien .
Mais notre « boudeur ». est pressé et il stresse les autres.


Les caractères différents se donnent à voir, les peurs intimes d’être accepté ou pas, imprègnent tous les échanges, les défauts s’exposent plus exacerbés que jamais. Les qualités ne sont pas toujours mises en avant par pudeur, les enjeux personnels jouent leur partition souvent à l’insu même de l’auteur.

Il faut donc rassurer , rassurer , pour que chacun s’autorise à s’exprimer sans avoir peur d’être assailli de critiques souvent plus défensives que réelles.


Notre boudeur, a pris la mouche face à des critiques exprimées qu’il connaît par coeur , bien sûr ! Cela n’est pas nouveau pour lui et ça doit lui rappeler d’autres situations passées peut être vécues douloureusement.


Son absence à la réunion a du coup favorisé l’expression des autres qui ont , eux aussi, du mal à accepter des remarques acerbes reçues trop souvent.

Chacun sait , pour lui même, très honnêtement, ce qu’il est capable de faire pour le collectif, et aussi ce qu’il n’est pas capable de faire ou ce qui ne l’intéresse pas de faire.
Un jour chacun pourra le dire en toute franchise et du coup, ce sera accepté par le groupe. La franchise et l’authenticité séduisent toujours.


Il faut arriver petit à petit à voir qu’il n’y a aucun danger à être sincère, Il faut arriver à dire les choses sans attaquer donc sans aucune véhémence :
Prendre le temps de dire chacun, simplement , ce que l’on ressent dans cette situation , avec les choses senties positivement , et avec les choses senties négativement.


EXEMPLE : Notre boudeur s’y connaît bien en informatique et « adore » créer pour le groupe : par ex le site informatique du futur groupe de vie.
Il adore essayer, chercher, proposer , mais il a l’impression d’être seul à bosser pour le groupe et le projet. Ceci n’est pas charitable pour le reste du groupe qui se sent critiqué.


Notre boudeur n’a -t-il donc pas assez de plaisir personnel dans la création et l’avancée du projet . ? Être « créateur du site internet » par exemple ne suffit -t-il pas à son bonheur ? Que lui manque-t-il donc pour être serein ? Qu’est-ce qui peut le rassurer afin qu’il devienne ouvert, gentil, affable ?
Peut-être a-t-il besoin d’entendre l’intérêt du groupe pour ce qu’il accomplit ?
Mais c’est dur pour un groupe fustigé de faire des compliments à un « pseudo-chef en colère » !


Mais peut- être que d’autres voudraient être plus associés à ces travaux ??
Peut-être que s’il. était plus cool avec le groupe, moins  exigeant ou moins insatisfait des autres, ceux-ci lui diraient leur admiration de ce travail ! ?
Car nous sommes tous admiratifs de ce travail et de cette énergie qu’il manifeste  !!


On peut faire l’hypothèse que notre boudeur a simplement besoin , comme tout à chacun, de reconnaissance . Il suffit souvent de peu de choses pour calmer le jeu.
Et la reconnaissance va aussi avec l’amour !
Notre boudeur est un « humain » qui a besoin comme chacun de nous de se sentir exister, reconnu et aimé !


Prendre une place de meneur , de « chef » , sans qu’on vous l’ait donnée c’est dangereux . Or la compétence et l’utilité reconnues et exprimées suffisent déjà à rassurer sur son utilité pour les autres .
N’oublions pas qu’un groupe en gestation est basé sur l’acceptation des membres. Cela n’est qu’après qu’on peut commencer à s’aimer, et donc s’accepter avec ses qualités et défauts . .


Donc il faut parler en groupe les compétences, les goûts, les façons de faire, les habitudes, les incompétences, les rejets, les préférences .
Il faut décider en groupe « qui fait quoi » et que l’accord soit sans ambiguïté. On donne mission à l’un , à l’autre, ou à un duo, ou un trio, de s’occuper de ceci . Et c’est clair. On accepte ainsi les forces et les faiblesses des uns et des autres.


Notre boudeur a beaucoup de forces, et bien c’est super ! Et tout le groupe en sera ravi !
Sa fragilité reconnue a aussi un grand avantage car les membres du groupe en tiendront compte au cours de la vie collective. Et cela donne à chacun la possibilité de montrer à son tour sa propre fragilité. Car chacun en a au moins une !!


     CB

ENTRE LE 20 ET LE 24  AVRIL , je vais à Strasbourg pour animer ce séminaire avec le futur groupe de vie en gestation  de cet immeuble .
L'enjeu est que les membres se prononcent et s'affirment capables de supporter les autres et d'être positifs, participants, et force de propositions lors de la vie semi-commune qu'ils vont commencer. Ce n'est pas gagné pour tout le monde, du moins à l'heure actuelle !
La cooptation ultime va s'avérer délicate.
En tous cas, les postulants ne manquent pas !!