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QUEL "HABITAT SOIGNANT" POUR NOS VIEUX JOURS DIFFICILES
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QUEL "HABITAT SOIGNANT" POUR NOS VIEUX JOURS DIFFICILES
QUEL « HABITAT AIDANT/SOIGNANT »
POUR NOS VIEUX JOURS DIFFICILES ?
Quelle place nous donne la société ?
En France, personne ne choisit de vivre et de finir, ni à l'hôpital, ni en EHPAD, ni en maison de retraite.
Cela veut dire que notre formule nationale de fin de vie en grande institution collective ne satisfait personne.
En effet, chacun se sent bien chez soi, ou en famille, ou avec des amis et connaissances, en tous cas en petit groupe et dans une ambiance conviviale et chaleureuse. Nous sommes programmés depuis la nuit des temps pour vivre en tribu. C'est pourquoi la solitude n'est pas naturelle, ni la vie en grande collectivité.
Quand nous avons lancé en 2008 « les COCON3S », les cohabitations conviviales et solidaires de seniors dans de grandes maisons ou appartements co-loués , nous avons eu un succès fou et qui ne se tarit pas, malgré la difficulté à concrétiser les unités sans l'aide des pouvoirs publics.
Cela prouve que le concept de vie ensemble de 5 à 10 personnes maximum était sécurisant pour beaucoup et paraissait une bonne formule, contre la solitude, la peur des problèmes de santé, et le refus des maisons de retraite. Alors qu'on pensait que le partage des frais était un critère de choix prépondérant au vu des nombreuses petites retraites, il s'est avéré être un critère secondaire.
Gardons à l'esprit cette expérience qui a attiré un nombre considérable de personnes, et nombre de journalistes, de cinéastes, de bailleurs publics et privés, de municipalités, car elle est le signe de ce qui est une aspiration profonde de chacun, « vivre en famille ou avec des potes », et qu'elle se concrétise maintenant dans les projets d'habitats groupés inter-générationnels qui fleurissent partout.
Si on se souvient de la population ciblée à l'origine par COCON3S, des personnes plus ou moins âgées, on peut extrapoler le projet et l'appliquer au public des personnes en besoin de ne plus vivre seule à cause de l'âge ou de l'état de santé et du degré de dépendance.
Un bailleur social nous en donne un exemple concret depuis quelques années en Bretagne Sud pour les malades désorientés souffrant d'Alzheimer :
Dans un immeuble HLM, deux appartements F5 sont jumelés, en rez de chaussée donnant sur un jardin. Les 9 « habitants » payent un loyer en colocation, ce qui veut dire que le loueur gère l'hébergement des neuf personnes malades !
La prise en charge médicale, sécuritaire, et d'accompagnement de la vie quotidienne était assurée par le département et la sécurité sociale, via une association gestionnaire il y a encore quelques années, parce que ce type de « structure » n'était pas encore répertoriée. Cette structure expérimentale contentait totalement les résidents, les familles, et les salariés.
Pensons aux structures qui existent actuellement et qui font la une des journaux avec les revendications des personnels soignants : Les EHPAD
Celles-ci sont lourdes et affaiblies par une administration et une gestion omniprésente. Elles sont chères pour la qualité du service qu'elles rendent, cette qualité dépend presque uniquement d'un personnel soignant souvent bien formé mais en nombre insuffisant. La comparaison avec l'étranger sur ce point questionne ces choix.
SUGGESTIONS :
1 -Une nouvelle formule pour les EHPAD peut utilement renforcer l' hôpital en devenant beaucoup plus soignante pour accueillir des personnes âgées très malades, et en intégrant les services de soins palliatifs par exemple.
2 -Pour les personnes âgées plus ou moins dépendantes et actuellement dans les EHPAD et maisons de retraite, pour qui le maintien à domicile ne semble plus envisageable, préférons le principe des structures légères en petites unités de vie de moins de 10 personnes, comme celle donnée en exemple pour des malades d'Alzheimer.
Il y en aurait pour toutes les capacités financières et tous les milieux. En effet outre les unités légères publiques avec des tarifs imposés, on peut imaginer des différences entre ces unités légères du secteur privé, selon les niveaux des prestations plus ou moins haut de gamme, ou selon des dominantes choisies par ex culturelles ou artistiques ...etc.
Toutes seraient des habitations de 300m2 minimum, avec un maximum de 10 chambres spacieuses chacune avec sanitaire, et avec des parties communes telles une cuisine salle à manger fonctionnelle, un salon, des espaces informatique, lecture, jeux, gymnastique et réunions/conférences.
Il peut y en avoir un certain nombre par commune, construites en prévision des besoins, dans chaque rez de chaussée d'immeuble nouveau construit par les bailleurs publics et privés.
Là on verrait que la place des grands seniors est prévue au milieu de tous, dans son quartier, et non à l'abri du regard, et qu'elle s'inscrit dans une normalité et dans la politique sociale de la commune.
Le bâti, son entretien , et sa gestion locative est faite par ces bailleurs dont c'est bien le métier. Cela soulage les finances et le travail des Conseils Départementaux et des communes.
On peut du coup ne plus être dans un coût global massif et obscur, avec des frais d'amortissement du bâti incompressibles, mais au contraire dans une gestion transparente, un coût accessible pour tous, d'une structure légère, à taille humaine, protectrice et chaleureuse.
On se rapproche du modèle danois dans lequel toutes les personnes âgées envisagent sereinement d'aller finir leurs jours !
Christiane BAUMELLE – psychosociologue
Fondatrice de COCON3S – Membre de Psychologie et Vieillissement
Présidente de Idées et Actions en Wrac'h
crisbaume29@gmail.com - 0783229771
POUR NOS VIEUX JOURS DIFFICILES ?
Quelle place nous donne la société ?
En France, personne ne choisit de vivre et de finir, ni à l'hôpital, ni en EHPAD, ni en maison de retraite.
Cela veut dire que notre formule nationale de fin de vie en grande institution collective ne satisfait personne.
En effet, chacun se sent bien chez soi, ou en famille, ou avec des amis et connaissances, en tous cas en petit groupe et dans une ambiance conviviale et chaleureuse. Nous sommes programmés depuis la nuit des temps pour vivre en tribu. C'est pourquoi la solitude n'est pas naturelle, ni la vie en grande collectivité.
Quand nous avons lancé en 2008 « les COCON3S », les cohabitations conviviales et solidaires de seniors dans de grandes maisons ou appartements co-loués , nous avons eu un succès fou et qui ne se tarit pas, malgré la difficulté à concrétiser les unités sans l'aide des pouvoirs publics.
Cela prouve que le concept de vie ensemble de 5 à 10 personnes maximum était sécurisant pour beaucoup et paraissait une bonne formule, contre la solitude, la peur des problèmes de santé, et le refus des maisons de retraite. Alors qu'on pensait que le partage des frais était un critère de choix prépondérant au vu des nombreuses petites retraites, il s'est avéré être un critère secondaire.
Gardons à l'esprit cette expérience qui a attiré un nombre considérable de personnes, et nombre de journalistes, de cinéastes, de bailleurs publics et privés, de municipalités, car elle est le signe de ce qui est une aspiration profonde de chacun, « vivre en famille ou avec des potes », et qu'elle se concrétise maintenant dans les projets d'habitats groupés inter-générationnels qui fleurissent partout.
Si on se souvient de la population ciblée à l'origine par COCON3S, des personnes plus ou moins âgées, on peut extrapoler le projet et l'appliquer au public des personnes en besoin de ne plus vivre seule à cause de l'âge ou de l'état de santé et du degré de dépendance.
Un bailleur social nous en donne un exemple concret depuis quelques années en Bretagne Sud pour les malades désorientés souffrant d'Alzheimer :
Dans un immeuble HLM, deux appartements F5 sont jumelés, en rez de chaussée donnant sur un jardin. Les 9 « habitants » payent un loyer en colocation, ce qui veut dire que le loueur gère l'hébergement des neuf personnes malades !
La prise en charge médicale, sécuritaire, et d'accompagnement de la vie quotidienne était assurée par le département et la sécurité sociale, via une association gestionnaire il y a encore quelques années, parce que ce type de « structure » n'était pas encore répertoriée. Cette structure expérimentale contentait totalement les résidents, les familles, et les salariés.
Pensons aux structures qui existent actuellement et qui font la une des journaux avec les revendications des personnels soignants : Les EHPAD
Celles-ci sont lourdes et affaiblies par une administration et une gestion omniprésente. Elles sont chères pour la qualité du service qu'elles rendent, cette qualité dépend presque uniquement d'un personnel soignant souvent bien formé mais en nombre insuffisant. La comparaison avec l'étranger sur ce point questionne ces choix.
SUGGESTIONS :
1 -Une nouvelle formule pour les EHPAD peut utilement renforcer l' hôpital en devenant beaucoup plus soignante pour accueillir des personnes âgées très malades, et en intégrant les services de soins palliatifs par exemple.
2 -Pour les personnes âgées plus ou moins dépendantes et actuellement dans les EHPAD et maisons de retraite, pour qui le maintien à domicile ne semble plus envisageable, préférons le principe des structures légères en petites unités de vie de moins de 10 personnes, comme celle donnée en exemple pour des malades d'Alzheimer.
Il y en aurait pour toutes les capacités financières et tous les milieux. En effet outre les unités légères publiques avec des tarifs imposés, on peut imaginer des différences entre ces unités légères du secteur privé, selon les niveaux des prestations plus ou moins haut de gamme, ou selon des dominantes choisies par ex culturelles ou artistiques ...etc.
Toutes seraient des habitations de 300m2 minimum, avec un maximum de 10 chambres spacieuses chacune avec sanitaire, et avec des parties communes telles une cuisine salle à manger fonctionnelle, un salon, des espaces informatique, lecture, jeux, gymnastique et réunions/conférences.
Il peut y en avoir un certain nombre par commune, construites en prévision des besoins, dans chaque rez de chaussée d'immeuble nouveau construit par les bailleurs publics et privés.
Là on verrait que la place des grands seniors est prévue au milieu de tous, dans son quartier, et non à l'abri du regard, et qu'elle s'inscrit dans une normalité et dans la politique sociale de la commune.
Le bâti, son entretien , et sa gestion locative est faite par ces bailleurs dont c'est bien le métier. Cela soulage les finances et le travail des Conseils Départementaux et des communes.
On peut du coup ne plus être dans un coût global massif et obscur, avec des frais d'amortissement du bâti incompressibles, mais au contraire dans une gestion transparente, un coût accessible pour tous, d'une structure légère, à taille humaine, protectrice et chaleureuse.
On se rapproche du modèle danois dans lequel toutes les personnes âgées envisagent sereinement d'aller finir leurs jours !
Christiane BAUMELLE – psychosociologue
Fondatrice de COCON3S – Membre de Psychologie et Vieillissement
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