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De l'hospice à l'EHPAD

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De l'hospice à l'EHPAD Empty De l'hospice à l'EHPAD

Message par Admin Ven 27 Oct - 16:52

HÔPITAUX – CLINIQUES
De l'hospice à l'Ehpad, des vieillards dans les mouroirs, aux retraités
Par Hélène Combis
Mis à jour le jeudi 26 octobre 2023 à 10h00, publié le jeudi 19 octobre 2023 à 16h09

11 min
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De l'hospice à l'EHPAD 870x489_sc_gettyimages-503453742Un coin de fenêtre à l'hospice © Getty

Il est loin le temps où le soin des personnes âgées relevait de la ruralité ou de la charité ! De la Révolution où la prise en charge des "vieillards" devient cause nationale, jusqu'à aujourd'hui où leur bien-être est bien souvent remis en cause par des enquêtes… petit déroulé historique.
[size=16]"Assiettes tristes à pleurer, plats sans saveur, aliments moulinés sans raison… Les repas servis aux résidents ressemblent trop souvent à une punition", alerte 60 millions de consommateurs ce jeudi 26 octobre.
Presque deux ans après le scandale Orpea, la prise en charge de nos aînés laisse encore bien souvent à désirer. Depuis que l'espérance de vie s'allonge, notamment à partir du début du XIXe siècle, celle-ci, souvent étroitement associée à la prise en charge des indigents, a connu bien des évolutions. Nous vous en proposons un tour d'horizon que nous commençons à la Fondation Galignani à Neuilly, "petit château" proche de Paris, au vert, pouvant accueillir jusqu'à 114 résidents… Cette maison de retraite, aujourd'hui placée sous le régime de l'Ehpad, a été fondée en 1889 par les frères William et Antony Galignagni, écrivains et journalistes. Une Série Documentaire, intitulée "L'invention de l'hospice" y a été tournée pour France Culture en octobre 2020. À partir de l'histoire de cet établissement, qui n'a pas bougé depuis le XIXe siècle, Jérôme Sandlarz et Anne Fleury avaient retracé la manière dont, au cours de ce siècle, le vieillissement était devenu un objet social et politique. Même si la fondation Galignani, particulièrement huppée, était loin d'être représentative de la réalité de tout le monde :
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Afin de retracer l'itinéraire de l'hospice à l'Ehpad, nous nous sommes servis de leur précieuse émission, et avons également interviewé le Professeur émérite des Universités en Histoire contemporaine, Yannick Marec.
À écouter : L’invention de l’hospice
LSD, La série documentaire
ÉCOUTER PLUS TARD
LECTURE
55 min
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Avant le 19e siècle, la prise en charge des "vieux" par la ruralité

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Jusqu'à la révolution française, c'est la ruralité et l’Église, les congrégations religieuses, qui prennent en charge les personnes âgées comme l'explique Yannick Marec. "Dans les villages, les campagnes, la prise en charge se fait souvent par le biais des familles… quand il y a des personnes âgées ! Parce qu'il y a aussi cette question de démographie qui intervient : l'espérance de vie, pendant très longtemps, est inférieure à 50 ans. Des études ont démontré qu'à partir du milieu du XVIIIᵉ siècle, 20% de la population a plus de 30 ans. Donc il y a déjà des personnes âgées, mais ça reste relatif. Apparaissent aussi des petits hôpitaux de proximité, pendant longtemps liés aux pèlerinages, des structures d'accueil, mais relativement réduites en termes de lits par exemple… "
A partir du XVIᵉ siècle, progressivement, on constate une laïcisation de l'encadrement des hôpitaux créés au Moyen Âge, souvent sous l'influence de l'Église, ainsi qu'une prise en charge par les villes, puis, de plus en plus aussi, par l’État.
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Révolution française : le soin des vieillards, une dette nationale

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Sur le fronton de l’établissement Galigneni, là où a été tourné la Série documentaire sur l'histoire des hospices, en dessous de l’inscription "Retraite Galignani frères", se lit la devise française : "Liberté, égalité, fraternité". "Elle a de quoi surprendre sur une maison de retraite car elle est propre aux établissements de la République, mais on la comprend en remettant les choses en perspective : depuis la Révolution, aider les personnes âgées et en particulier les vieux travailleurs a été posé par les révolutionnaires comme une dette sacrée", explique Mathilde Rossigneux-Méheust. Il faut dire que la croissance démographique, cette fois, accentue les besoins.
Auteur d’une thèse d’histoire sur la mise en place du système de bienfaisance au XIXème siècle, Antoine Ermakoff, dans cette même Série documentaire, détaille : "Le modèle qui repose sur la vertu, la charité, et l’accession à travers elle au salut chrétien perd de son importance à partir de la Révolution française et de la laïcisation de la société qui s'opère à ce moment-là. À partir de la Révolution française, on va considérer que la pauvreté est une question collective qui doit être organisée et qui doit être administrée. A Paris en particulier, cette organisation de la bienfaisance est confiée à une institution particulière qui s'appelle le Conseil général des Hospices civils de Paris."
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XIXe siècle : une "bienfaisance" peu favorable aux vieillards

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Cette administration devient ensuite la bien connue Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP), qui orchestre une spécialisation des établissements parisiens dédiés à la prise en charge des indigents. Cela aboutit à une distinction entre les hôpitaux consacrés au soin des malades, et les hospices, à celui des personnes âgées : "Cette distinction repose essentiellement sur la capacité des indigents à travailler. Les indigents âgés à priori, ne retourneront pas au travail et sont destinés aux hospices : la Salpêtrière pour les femmes, Bicêtre pour les hommes. Les indigents du coin avec une incapacité temporaire de travail suite à une maladie, ou un accident, sont destinés à des institutions particulières différenciées, qui sont les hôpitaux. Mais toutes les personnes que l'on trouve dans les hospices et les hôpitaux, à cette époque-là, sont des pauvres qui ne peuvent pas subvenir à leurs besoins. Les autres, les riches, restent à domicile avec leur personnel pour leur venir en aide, ou leur famille, leur médecin… On constate d'ailleurs que la population des hôpitaux de Paris, début XIXᵉ,  est essentiellement constituée d'hommes seuls qui viennent généralement de province pour travailler à Paris", détaille Antoine Ermakoff.

De l'hospice à l'EHPAD 860_sc_gettyimages-1399546150Une famille dans son salon. Le grand-père joue avec le petit-fils. 19e siècle © Getty

L'administration, alors, considère légitime le fait que le coût de revient de la journée dans les hospices soit inférieur à celui des hôpitaux : "Dans les hôpitaux, il faut requinquer les gens. Le premier traitement, c'est d'abord la nourriture, donc on leur donne plus à manger. Il y a un peu plus de personnel que dans les hospices, où les gens sont destinés globalement à périr à brève échéance. Donc c'est moins gênant s'ils ont des conditions de vie et de prise en charge un peu moins favorables."
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IIIe République : les vieillards comme enjeu électoral

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Mais la sensibilité au sort des aînés devient beaucoup plus importante à partir de la IIIe République, lorsque le vote des vieillards devient un enjeu électoral.
Journaliste et homme politique, Paul Strauss, qui était soucieux de toutes les questions sociales, dépose ainsi une première proposition de loi concernant une assistance obligatoire aux vieillards et aux femmes indigentes en 1898. "Il est affreux de penser qu'à la fin d'une existence de labeur, une fois leur tâche remplie, un si grand nombre de travailleurs de l'industrie, du commerce, de la terre souffrent de la faim et du froid, manquent du nécessaire, ne savent parfois où dormir leur dernier sommeil", écrit-il.
Commence un bal de visites très régulières, d'élus ou d'hommes politiques en campagne, à l'intérieur des établissements, relate Mathilde Rossigneux-Méheust : "Il va même y avoir des meetings à l'intérieur des établissements, et les accusations en clientélisme sont assez nombreuses. Toujours est-il que la place que les personnes âgées occupent dans le discours politique sur l'assistance va grandissante, et va culminer dans les années 1890-1900. En particulier dans la gauche socialiste du Conseil municipal parisien qui va faire par exemple de la question de l'uniforme, de l'ouverture régulière des établissements, de l'accessibilité de ces établissements, de l'inhumation des vieillards… des questions politiques majeures."
À Paris à la fin du XIXᵉ siècle, il y a environ 15 000 lits d'hospice et de maison de retraite. Sur l'ensemble de la population de plus de 70 ans parisienne, cela représente un cinquième, souligne l'historienne : "Ce modèle parisien sera adopté après la loi de 1905 dans l'ensemble du territoire, quand toutes les municipalités auront l'obligation légale d'accueillir les plus pauvres de la commune."
Le terme "vieillards", inventé par l'assistance pour qualifier les individus accueillis au nom de l'âge, est le plus utilisé par les contemporains et les directeurs d'établissements. Généralement, ils ont environ 70 ans, parfois moins : "Le terme d'administrés est davantage utilisé dans les grands hospices et y montre la façon dont ces individus sont moins individualisés que ceux qu'on appelle les 'pensionnaires', qui est au départ le terme utilisé pour qualifier les gens qui payent une pension : ils sont la crème de l'assistance et même s'ils sont accueillis parce qu'ils n'ont pas les moyens de vivre chez eux, ils sont tout de même capables de fournir des sommes qu'aucun individu des classes populaires n'est en état de payer", poursuit Mathilde Rossigneux-Méheust
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Des retraités corporatistes et un nouveau confort dû aux innovations de l'époque

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Très chic, l'établissement Galignani, évoqué au début de cet article, accueillait des pensionnaires des deux sexes, "respectables et de bonne moralité", parfois à titre gratuit. Souvent des intellectuels, anciens journalistes, savants, artistes…
Mais même si ce modèle reste élitiste, il ne s'agissait pas d'une exception. Tout au long du XIXᵉ siècle, de nombreux mécènes choisissent de léguer des sommes importantes aux personnes âgées : "Il y a un certain nombre d'établissements fondés par des légataires autour de raisons corporatistes. Par exemple, il y a eu en 1903 un établissement appelé Belœil et réservé uniquement aux vieilles domestiques. La Fondation Rossini, créée en 1889 par la veuve de Rossini, est juste pour les artistes lyriques italiens et français au début du siècle. À Garches, il y a un riche patron du Fer qui avait donné en 1840 tout son argent à l'Assistance publique, pour créer un établissement de plusieurs centaines de lits réservés exclusivement aux ouvriers du fer. Donc, on voit bien que créer un entre-soi à l'âge de la vieillesse et donner à sa corporation les chances de ne pas mourir pauvre, est aussi un des enjeux de tous ces fondateurs."
Par ailleurs, tous ces espaces d'accueil, construits à la fin du XIXe siècle, sont pensés à l'aune de la modernité résidentielle de l'époque. Une invention en particulier vient bouleverser favorablement l'organisation de l'espace, jusque là pensé en fonction de la capacité physique des pensionnaires : l’ascenseur. Et puis, les médecins hygiénistes plaident dorénavant pour de grands espaces de circulation, l'amélioration des régimes… Les pensionnaires voient aussi leurs établissements se doter de lieux de divertissement (salons de musique, billards, fumoirs…)
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Le travail des retraités dans les hospices gratuits

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Une chose diffère par contre, entre le soin des vieillards dans les hospices publics et celui des "pensionnaires" : dans les hospices gratuits, on travaille : "On peut globalement opposer deux modèles de vieillesse en institution une vieillesse où l'oisiveté devient la norme, le divertissement, le repos, la retraite, et une vieillesse travailleuse dont le temps de travail continue d'être très important. Le travail gratuit est obligatoire et il consiste essentiellement à éplucher et à préparer le repas. On pourrait imaginer qu'il s'agit d'une obligation anecdotique. En fait, c'est plusieurs heures d'épluchage par jour. Il faut rappeler que pour éplucher les légumes nécessaires à la soupe de 3000 personnes, il faut des heures et des heures de travail. Et c'est un travail qui, jusqu'aux années 1890, est non rémunéré", explique l'historienne.
A côté de cette tâche d'épluchage commune à tous les résidents, la moitié de la population travaille pour l'établissement, poursuit-elle : "À Bicêtre ou à la Salpêtrière, c'est dans des ateliers de cordonnerie, de raccommodage. C'est aussi à Villers-Cotterêts, dans des tâches de surveillance, dans l'entretien du jardin, celui du potager. Toutes les fonctions que des pensionnaires peuvent occuper et qui participent à alléger le coût que représente la prise en charge des pensionnaires est assurée par des résidents. Et puis il y a un petit nombre de pensionnaires quasiment exclusivement masculins, qui sont autorisés à aller travailler chez des privés, à condition de redonner une partie de ce qu'ils gagnent à l'établissement. Ils sont régulièrement accusés de faire une concurrence déloyale aux ouvriers du quartier."
Notons aussi que les grands hospices de Bicêtre et de la Salpêtrière sont, jusqu'aux années 1890, des lieux dont on ne sort pas sans passer devant le concierge, en montrant ses affaires, ses effets, pour être bien sûr qu'il n'y a pas de trafic entre l'intérieur et l'extérieur : "Ils sont les héritiers de l'hôpital général et de conditions carcérales d'un autre temps. Mais le droit de sortie va progressivement devenir une de ces causes communes défendues par les politiques à la fin du XIXᵉ siècle. Dans les années 1890, il devient acquis que les résidents puissent aller et venir toujours sous contrôle. Il y a même encore une procédure dans les années 1900 où il y a une pièce d'identité propre à l'établissement qu'il faut montrer à l'entrée à la sortie à la Salpêtrière, qui est finalement abolie en 1906 au prétexte qu'elle est trop stigmatisante", explique l'historienne.
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Après la Seconde Guerre mondiale : le maintien à domicile privilégié

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Au début du XXe siècle,  émerge la notion de retraités à l'occasion d'une première loi promulgée qui prévoit le versement d'une pension à partir de 65 ans : la loi de 1910 sur les retraites ouvrières et paysannes, explique Yannick Marec : "Mais elle est contestée aussi bien par les mouvements révolutionnaires, les syndicats de l'époque comme la CGT, mais aussi les libéraux qui ne veulent pas admettre l'idée d'obligation d'assistance".
Quelques années plus tard, l'entre-deux-guerres est une période d'extension qui voit l'installation dans toutes les communes de maisons de retraite avec des foyers-logements, des hospices… On met en place un véritable parc hospitalier à destination des personnes âgées dans toute la France. Après la Seconde Guerre mondiale, ce modèle bascule : il ne correspond plus à la société dans laquelle il s'inscrit, analyse Mathilde Rossigneux-Méheust, : "C'est un moment où une génération commence à pouvoir davantage vivre chez soi, où aussi la nouvelle économie de la protection sociale privilégie plus que tout le maintien à domicile."
Responsable des archives du Centre d'action sociale de la Ville de Paris, Elsa Quétel, interviewée également dans cette Série documentaire, confirme ce phénomène en évoquant à titre d'exemple la prise de conscience du docteur Xavier Leclainche dans les années 1950 : "Il se rend compte que le modèle de l'hospice est arrivé à son terme. On ne peut plus héberger des personnes âgées dans ces conditions-là, à savoir multiplier ces grands dortoirs avec une promiscuité des personnes. De plus, celles-ci sont de plus en plus âgées, il faut davantage penser à leur prise en charge." Leclainche écrit en effet à propos des personnes âgées : "Il convient de leur épargner, dans toute la mesure du possible, le déprimant séjour à l'hôpital et d'organiser pour eux les soins à domicile. Pour ce qui est des vieillards impotents, il faut multiplier les petites maisons de retraite d'une centaine de lits, disséminées à la périphérie de la capitale, et les substituer progressivement aux affreux hospices-casernes."
Proche du général De Gaulle, Pierre Laroque, qui a joué un rôle essentiel dans la mise en place de la Sécurité sociale dont il fût directeur de 1944 à 1951, fait adopter un rapport en 1962 sur les questions du vieillissement, comme le raconte Yannick Marec : "C'est la première fois qu'une politique de la vieillesse commence à se développer, qui va aboutir à la remise en cause des hospices tels qu'ils existaient jusque là et qu'ils s'étaient développés fortement dans l'entre-deux guerres."
Parallèlement à cette évolution du regard sur la gestion des personnes âgées, émerge toute une réflexion médicale sur la gériatrie. De plus en plus, des chaires s'ouvrent à l'Université, pour étudier les problèmes du vieillissement. Enfin, dans les années 70, la critique vient de l'opinion, pour qui le modèle de l'hospice n'est plus convenable. L'essai La Vieillesse de Simone de Beauvoir, publié en 1970, illustre bien ce phénomène :"Dans l'ensemble, on ne fait vraiment rien pour permettre aux vieillards, une fois qu'ils sont dans les hospices, dans les asiles, dans les maisons de retraite, de s'occuper, se réunir et de peupler ses loisirs dont on leur fait cadeau, et un cadeau qui est bien souvent un cadeau empoisonné" dénonçait la philosophe sur Radio Canada en 1970.
En 1975, une loi envisage la fin des hospices et leur remplacement par de nouvelles structures plus médicalisées et plus adaptées aux personnes âgées : les Ehpad.
Pour Yannick Marec, le peu d'humanité longtemps accordée aux personnes âgées était dû à l'attention portée davantage à la natalité, au renouvellement des générations, notamment après la guerre franco-prussienne de 1870. Chose qui aujourd'hui se rejoue puisque le système de retraites ne repose par sur un système de capitalisation de fonds propres, mais sur les actifs qui cotisent : "Le système de la répartition fait qu'il est nécessaire pour que le système soit en équilibre, d'avoir des actifs nombreux également. Le problème qui se pose actuellement, c'est la diminution du nombre d'actifs cotisant par rapport au nombre de personnes âgées qui ne cesse de croître avec la progression de l'espérance de vie."
Sans compter le fait que la gestion de ces dernières soit devenue, à l'aune du libéralisme économique, un énorme marché occasionnant de véritables maltraitances. Maltraitances au sein du groupe privé Orpea notamment, mises à jour et documentées en 2022 par le journaliste Victor Castanet dans Les Fossoyeurs (Fayard). Suite à ses accablantes révélations, le gouvernement et les acteurs publics et privés avaient annoncé qu'ils allaient prendre des mesures (mobiliser les agences régionales de santé pour multiplier les contrôles notamment). A ce jour, ils tâtonnent encore pour moraliser le secteur. Les manquements observés par les ARS "ne dépendent pas du statut de l’établissement , précisait en janvier 2023 l'ancien ministre des solidarités Jean-Christophe Combe, Il n’y en a pas plus dans le secteur lucratif que dans le public ou l’associatif. Concernant la qualité de l’accompagnement, on constate qu’il y a des difficultés partout."[/size][/size]
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De l'hospice à l'EHPAD Empty Re: De l'hospice à l'EHPAD

Message par Admin Ven 27 Oct - 16:59

Comme les gens qui le peuvent actuellement choisissent de rester chez eux le plus longtemps possible soit jusqu'au bout, les EHPAD ont un maximum de résidents à l'aide sociale qui eux ont tout intérêt à y aller !! Donc les finances ne vont pas fort ! 
D'autant qu'on sait que la nourriture doit coûter 3€ par jour par personne !!
Que les soit disant soignants sont des aides soignants quand ce ne sont pas des gens de ménage,  car il y a plus de comptables que de "soignants" ou pseudo-soignants .
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