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la résidence autonomie

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la résidence autonomie Empty la résidence autonomie

Message par Admin Jeu 16 Nov - 15:57

[size=34]Alternative à l’Ehpad et à l’aide à domicile, la résidence autonomie peine à séduire malgré son coût réduit[/size]

ANALYSE - En vieillissant, rester chez soi peut devenir compliqué. Au-delà de rejoindre un Ehpad, d’autres solutions existent comme la résidence autonomie. Un dispositif qui peine à sortir de l’ombre.

la résidence autonomie Picture
Par Adeline LorenceJournaliste retraite, dépendance
Publié le 16/11/2023 à 7h30 & mis à jour le 16/11/2023 à 10h23





[size=18]«Comme à la maison», c’est en ces termes qu’Arpavie, gestionnaire associatif de résidences pour personnes âgées, décrit son offre de résidences autonomie. Ces structures, bien moins connues que les Ehpad (Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), accueillent des personnes âgées de plus de 60 ans qui sont encore assez autonomes. Elles vivent dans des appartements adaptés, avec leur propre cuisine et salle de bains, et peuvent bénéficier de services communs comme la restauration, la blanchisserie ou encore l’animation.


Dans la cartographie des solutions de logement proposées aux seniors, les résidences autonomie se situent au même niveau que les résidences de services. Sauf que, contrairement à ces dernières, gérées principalement par le secteur commercial privé et dont les coûts sont élevés, les résidences autonomie dépendent essentiellement des acteurs publics ou associatifs et proposent des tarifs abordables. Le loyer pour y résider tourne en moyenne autour de 700 euros par mois.

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Une possibilité souvent oubliée

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Pourtant, et malgré tous ces atouts sur le papier, ce type de structure ne réussit pas à trouver son public. D’après une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publiée ce jeudi 16 novembre, fin 2019, 2 260 résidences autonomie étaient recensées, pour une offre de 114 120 places. Comparée aux plus de 7 000 Ehpad qui accueillent plus de 700 000 personnes, la place des résidences autonomie dans le monde de l’hébergement des personnes âgées semble dérisoire.

Alors que les Ehpad se tournent de plus en plus vers l’accueil de seniors très dépendants, les résidences autonomie auraient toute leur place, pour une population nécessitant un accueil moins médicalisé. Mais rien n’y fait. La Drees relève ainsi qu’entre 2015 et 2019, le nombre de résidents accueillis dans ces structures a diminué de 2,2%«La réduction de leur nombre (de résidents, NDLR) couplée à une hausse des places installées (ouvertes en résidences autonomie, NDLR) se traduit mécaniquement par une forte baisse du taux d’occupation : 87 places occupées pour 100 disponibles en 2019, contre 93 en 2015», relève l’organisme rattaché au ministère de la Santé.

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Un manque conséquent de moyens

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Pour comprendre ce manque d’attrait, il faut revenir plusieurs dizaines d’années en arrière. Avant de s’appeler résidences autonomie, on parlait de foyers logements. Construits dans les années 1960 et 1970 et gérés principalement par les communes, ils accueillaient des personnes vieillissantes, en manque de moyens. Malheureusement, ces logements ont mal vieilli et, face aux importants travaux de rénovation à effectuer, les collectivités les ont mis de côté. «Ces bâtiments n’étaient pas faciles à reconditionner pour y ajouter des éléments de confort supplémentaires, rappelle Yann Reboulleau, président du groupe d’Ehpad et de résidences autonomie Philogeris. Transformer des petits studios de 9 m2 en logements d’une vingtaine de mètres carrés peut être coûteux et au moment où il fallait le faire, les priorités d’investissement des collectivités territoriales allaient vers d’autres sujets», explique-t-il. Alors de nouveaux bâtiments ont été construits mais le parc déjà existant n’a pas été entièrement rénové.

Convaincu que les résidences autonomie sont l’une des solutions pour faire face au vieillissement de la population, le groupe Arpavie, par la voix de son directeur général Jean-François Vitoux, demande la construction de 60 000 places supplémentaires. Principal frein à ce déploiement : le financement. «Les villes n’ont pas assez de moyens pour gérer ces structures et les départements mettent de moins en moins la main à la poche, constate Joachim Tavares, fondateur de papyhappy.fr, comparateur en ligne de logements pour les seniors. Ce sont les départements qui donnent les autorisations de construction et qui réglementent l’ouverture du nombre de lits», rappelle-t-il.

Or leur modèle économique est fragile. Avec des loyers qui dépassent rarement les 1 000 euros par mois, les structures peinent à être rentables et ne peuvent pas vivre sans les subventions des collectivités territoriales«Si vous avez une vocation très sociale avec des niveaux de loyers très bas, vous ne parvenez jamais à l’équilibre. Il faut une subvention d’équilibre à la charge de la collectivité territoriale qui a développé le produit», juge Yann Reboulleau. Pour rendre le modèle plus viable économiquement, il propose de réintroduire de la mixité sociale au sein de ces établissements, en cherchant à attirer davantage les classes moyennes et aisées.

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Une volonté de se réinventer

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Pour asseoir leur place d’alternative, à mi-chemin entre l’Ehpad et le maintien à domicile, les résidences autonomie doivent revoir leur fonctionnement, selon les professionnels. Et notamment mettre l’accent sur la prévention contre la perte d’autonomie. Aujourd’hui, la plupart de ces structures comptent dans leurs effectifs des agents d’entretien, des cuisiniers et des animateurs. Rares sont celles qui ont embauché des aides-soignants ou des aides à domicile. Ce personnel pourrait pourtant rassurer les futurs résidents qui commencent à perdre leur autonomie mais qui ne veulent pas aller dans un Ehpad.

Mais comme les autres, les résidences autonomie, si elles venaient à prendre ce virage, risqueraient d’être confrontées à une pénurie de personnel. Pour anticiper ce problème, le groupe Arpavie a lancé une expérimentation avec la start-up Epoca, spécialisée dans les innovations médicales. Dans trois de ses 78 résidences autonomie, Arpavie a proposé aux résidents des solutions de télémédecine ou d’intelligence artificielle pour détecter, le plus tôt possible, des signes de perte d’autonomie. Un suivi médical approfondi dont le prix - 110 euros par mois par résident - a été financé intégralement par le forfait soins et donc la Sécurité sociale. 

Ce dispositif s’annonce toutefois compliqué à généraliser étant donné que peu de résidences autonomie disposent de ce forfait soins. Ces attributions ont été réalisées il y a des années, à l’époque où ces structures étaient des foyers logements. «C’est pourquoi il faut qu’à l’avenir, toutes les résidences autonomie disposent d’un forfait soins», a encouragé le patron d’Arpavie Jean-François Vitoux, lors d’une conférence de presse organisée en octobre dernier. Un avis partagé par Joachim Tavares. «Il y aurait un vrai intérêt à proposer du soin dans ces structures, par exemple via des plateformes qui seraient gérées par les Ehpad», estime le fondateur de papyhappy.com. Un mécanisme vertueux qui permettrait aux résidents de rester plus longtemps dans les lieux. «Avec un peu plus de logistique et de personnel, on pourrait accompagner plus de personnes en début de perte d'autonomie et donc rendre moins indispensable l’orientation en Ehpad», conclut Yann Reboulleau.

[size=14]À LIRE AUSSI[/size]


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la résidence autonomie Empty APARVIE Gestionnaire de résidences pour personnes âgées

Message par Admin Jeu 16 Nov - 16:03

[list="display: flex; flex-wrap: wrap; padding: 32px 0px 0.5em; margin-bottom: 1rem; list-style: none; background-color: unset; border-radius: 0.25rem; box-sizing: border-box; margin-right: 0px; margin-left: 0px;"] 
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 Arpavie : gestionnaire de résidences pour personnes âgées 

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[size=48]Arpavie : gestionnaire de résidences pour personnes âgées 

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Arpavie est une filiale associative de la CDC, elle est née de la fusion de 3 associations, AREFO, AREPA et ARPAD, le 1er juillet 2016. Ses membres fondateurs sont la Caisse des Dépôts et Action Logement.
la résidence autonomie Aidepersonne

Le groupe associatif Arpavie vise à maintenir et développer ses activités dans l’ensemble de ses métiers, couvrant tous les segments de l’hébergement et de l’accompagnement des personnes âgées autonomes et en perte d’autonomie (résidences autonomie, résidences services et EHPAD et SSIAD).
Premier groupe associatif français, gestionnaire d'établissements pour personnes âgées, leader dans le secteur non lucratif, Arpavie s'est doté d'une nouvelle gouvernance, composée d'un conseil d'administration, d'un bureau, d'un comité exécutif (Comex) et d'un comité de direction (Codir) présidé par Laure de la Bretèche.

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Arpavie est le premier gestionnaire associatif de résidences pour personnes âgées en France. Elle doit en priorité maintenir et renforcer une offre financièrement accessible pour les Français. Il faut se souvenir que c’est un secteur qui a deux problèmes à résoudre aujourd’hui : d’une part, les prix sont élevés pour les personnes âgées et leurs familles ; d’autre part, les métiers du grand âge sont insuffisamment attractifs pour répondre aux besoins.
Laure de la Bretèche, directrice déléguée des politiques sociales à la Caisse des Dépôts
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la résidence autonomie Empty les "foyers logements" étaient une bonne idée !

Message par Admin Jeu 16 Nov - 16:13

les EHPAD qui sont tous dans le rouge financièrement tellement peu de "vieux" veulent y aller finir leurs jours, ne sont pas prêts à accepter dans leur environnement des structures non soignantes, "comme eux!!" et moins chères pour les hébergés §

Je vais contacter Aparvie 
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